Il y a quelques jours, nous avons eu le plaisir de paraître dans le média Placéco, pour lequel nous sommes adhérents, et qui nous a mis en lumière sur sa plateforme et réseaux sociaux.

Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de voir l’article passé, le voici :

C’est une entreprise qui est née dans un bocal, si l’on peut dire. En 2018, Morgane Peltier et son compagnon ont créé Aux Toqués du Bocal, une entreprise basée à Mont-de-Marsan et dont les plats sont vendus dans des pots en verre. Un concept qui existe déjà en France, mais qui a été repris par le couple qui a décidé d’en faire son fil rouge. Depuis six ans, la société a bien grandi et elle pourrait bientôt se doter d’un laboratoire culinaire, avec, à la clé, des perspectives de croissance.

« Ma belle-mère travaillait dans une conserverie. C’est elle qui nous a donné cette envie. Ce côté terroir et cuisine de mamie nous plaisait beaucoup. » Début 2018, Morgane Peltier et Alexandre Plouvier ont fait naître leur entreprise : Aux Toqués du Bocal. « Ce nom existe pour d’autres entités ou restaurants, sous d’autres formes, mais c’est bien nous qui avons créé cette société qui se base avant tout sur de la vente de repas en bocaux. » Implantée à Mont-de-Marsan, l’enseigne a bien évolué depuis ses débuts. « Nous avons commencé en faisant plein de choses pour tester le marché. Il y avait de l’épicerie fine, avec des produits en bocaux de producteurs locaux mais pas que. Nous avons également développé une partie restauration sur place et à emporter », explique Morgane Peltier.

« Aujourd’hui, l’épicerie fine ne représente qu’une infime partie de notre chiffre d’affaires, le covid nous a fait supprimer la restauration sur place, tandis que la restauration à emporter est toujours existante pour les actifs aux alentours. Mais 95% de notre chiffre d’affaires est réalisé avec ces deux activités principales : la livraison de plateaux repas et les prestations traiteur pour les professionnels. » Désormais, l’entreprise prévoit de déménager à Haut-Mauco, à proximité immédiate d’Agrolandes, avec en ligne de mire, la création d’un laboratoire culinaire. La sortie de terre est prévue pour le second trimestre 2025 avec des perspectives de croissance. Rencontre.

Des contenants éco-sourcés

Depuis six ans, Morgane Peltier et son compagnon évoluent main dans la main. Une rencontre qui a d’abord été celle de deux professionnels qui souhaitaient prendre leur indépendance. « Nous avons tous les deux travaillé pour des grandes enseignes. Alexandre, lui, s’est tourné très jeune vers la restauration. A 15 ans, il a quitté ses Landes natales pour intégrer l’école d’hôtellerie et de restauration de Bordeaux. Grâce à cette formation et pendant 12 ans, il a gravi les échelons dans divers établissements en France pour finalement s’installer en 2014 à Marseille, en tant que directeur de site dans la branche traiteur d’un grand groupe national », relate Morgane Peltier. « De mon côté, j’ai toujours été passionnée par la cuisine. En parallèle de ma formation à Kedge Bordeaux, j’ai suivi de nombreux cours de cuisine et participé à des concours. Après mes études, j’ai fait mes armes dans un restaurant semi gastronomique à Mougins, en charge de l’accueil client, de l’école de cuisine et de toutes autres tâches inhérentes au bon fonctionnement de l’établissement », se souvient la cheffe d’entreprise. C’est à Marseille qu’elle a rencontré celui qui est devenu son associé. « Nous avons discuté de notre projet commun et de notre implantation. Alexandre, lui, voulait retrouver ses racines et moi, j’avais toujours été attirée par le Sud Ouest. » Leur choix s’est finalement porté sur Mont-de-Marsan, où, en 2018, ils ont eu l’opportunité de racheter un petit local.

En parallèle, ils ont dû réfléchir à leur concept, à une manière de se démarquer, et de mettre leur patte dans la cuisine qu’ils voulaient proposer. « L’idée de faire des plats avec un bocal en verre nous a plu, déjà parce que c’est un contenant qui crée de l’appétence : on voit ce qui est dedans. Après, c’est aussi un contenant qui peut s’avérer contraignant parce qu’on ne peut pas tout faire dans un bocal. On ne fait pas de frites par exemple. Il faut adapter les aliments », reconnaît Morgane Peltier. « En revanche, l’intérêt c’est aussi son côté écologique : c’est du verre donc il est réutilisable autant de fois qu’on le souhaite. Nous avons mis en place un système de récupération gratuite du bocal et des autres emballages qui vont avec », affirme encore la cheffe d’entreprise. « Notre but est de diminuer au maximum notre impact sur l’environnement. Tous nos contenants sont éco-sourcés et on travaille avec un prestataire extérieur qui est vraiment engagé sur cette question. »

De plus en plus de demandes traiteur et événementiel

Au fil du temps, leur menu et leurs prestations ont évolué. « Au départ, nous avions un menu du jour et une partie traiteur avec de la livraison de plateaux repas. Nous nous sommes aperçus que ça n’existait pas sur le secteur. Nous voulions mettre en place une proposition un peu haut-de-gamme », se souvient l’entrepreneure. « Et puis, au moment du covid, nous avons explosé en termes de chiffre d’affaires au niveau des plateaux repas. Nous avons alors décidé de réaménager notre espace. L’étage est devenu un espace de stockage. Nous avons commencé à fidéliser. Nous avons eu de plus en plus de demandes traiteur et événementiel. Dans nos métiers précédents, nous en faisions déjà beaucoup et il n’a pas été difficile de mettre la main à la pâte. Au départ, ce n’était pas prévu mais la demande était au rendez-vous. »

Aujourd’hui les prestations de traiteur représentent 50% du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise. « On se développe petit à petit. Depuis 2018, on fait à peu près +25% par an en termes de chiffre d’affaires. Je ne souhaite pas communiquer précisément sur les chiffres mais je peux affirmer que nous sommes en croissance. Au départ, on a commencé à deux. Là nous avons deux CDI en plus, avec une personne qui est en cuisine et une autre qui est commerciale. » Une croissance qui devrait également être impulsée par un déménagement. « Nous avons décidé de passer le pas et de nous agrandir. Nous avons pour objectif de déménager avec, en ligne de mire, un projet de laboratoire de cuisine à Haut-Mauco. La sortie de terre est prévue pour le second trimestre 2025. C’est un bâtiment qui sera évolutif et qui représente un investissement de 400.000 euros », annonce Morgane Peltier. « En 2025, nous nous concentrerons également sur les livraisons de plateaux repas et prestations traiteur. Un système à emporter sera également disponible pour ceux qui le souhaitent. »